Au mois de septembre 2007, la Bibliothèque municipale d’Angers proposait une exposition intitulée « Gaspard de la Nuit, un coup de cœur littéraire de David d’Angers », livre effectivement publié grâce à David d’Angers chez son ami Victor Pavie, éditeur romantique, en 1842, juste un an après la mort de l’auteur Aloysius Bertrand. De fructueux contacts eurent alors lieu entre toutes les personnes intéressées par l’histoire de la famille Pavie.
Le 21 octobre 2007, une réunion déterminante se déroula aux Rangeardières, célèbre demeure ayant appartenu à Louis, puis Victor Pavie au début du XIXe siècle. Les personnes présentes, Mme Pascale Voisin, descendante Pavie et plusieurs autres membres de sa famille, M. et Mme Catta actuels propriétaires des Rangeardières, et M. Guy Trigalot, doctorant préparant une thèse sur Victor Pavie, décidèrent de lancer un projet de commémoration du bicentenaire de la naissance des fils Pavie : Victor l’écrivain-éditeur et Théodore l’orientaliste-explorateur.
Mme Voisin mobilisa les volontés familiales et rassembla les trésors des archives Pavie ; M. et Mme Catta communiquèrent le projet à l’Académie des Belles Lettres, Sciences et Arts d’Angers ; M. Trigalot contacta différents responsables angevins susceptibles d’être intéressés par les manifestations commémoratives : Mme Dufief de l’université d’Angers, Mme Verry des archives départementales, M. Gautier de la bibliothèque municipale d’Angers, Mme Lesseur des musées d’Angers.
L’Association des Amis de Victor et Théodore Pavie fut fondée dans la foulée. Très rapidement, des séances de travail réunirent tous ces participants et donnèrent naissance au projet multipolaire (historique, littéraire, artistique, culturel, festif), à dimension locale et internationale, à la fois universitaire et familial, et visant au rayonnement d’Angers comme du Romantisme. Célébrer ces illustres figures angevines des arts et des lettres permit à la fois d’améliorer la connaissance du patrimoine historique et de rehausser l’identité culturelle régionale.
Photos: : G. Trigalot, avec l’aimable autorisation de M. et Mme Catta